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En France, le Ministère de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement a mis en place une méthode nationale de gestion des sites et sols pollués. Cette méthode qui se veut pragmatique s'appuie sur les principes de proportionnalité et de spécificité. Le respect du principe de proportionnalité a pour but d'éviter que des études longues et coûteuses soient réalisées lorsque l'enjeu sanitaire, environnemental, politique et économique n'en vaut pas la peine. La notion de spécificité vise à prendre en compte les caractéristiques propres aux sites et l'usage actuel et/ou prévisible du site et de ses alentours, la gestion des sites pollués n'étant pas de restaurer le site dans son état originel mais de le rendre apte à l'usage défini. La méthode de gestion des sites et sols pollués est basée sur un système de sélection en plusieurs étapes. Les deux principales étapes de sélection sont l'évaluation simplifiée des risques (ESR) et l'évaluation détaillée des risques (EDR). L'ESR a pour but de déterminer les sites qui a priori ne posent pas de problème, ceux qui doivent faire l'objet d'une surveillance et ceux qui devront faire l'objet d'une étude plus approfondie. L'EDR s'applique aux sites classés dans la dernière catégorie. Elle a pour but de quantifier les risques pour les différentes cibles et de déterminer une stratégie de réhabilitation, qui peut se traduire notamment par la définition d'objectifs de dépollution.

En France, le Ministère de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement a mis en place une méthode nationale de gestion des sites et sols pollués. Cette méthode qui se veut pragmatique s'appuie sur les principes de proportionnalité et de spécificité. Le respect du principe de proportionnalité a pour but d'éviter que des études longues et coûteuses soient réalisées lorsque l'enjeu sanitaire, environnemental, politique et économique n'en vaut pas la peine. La notion de spécificité vise à prendre en compte les caractéristiques propres aux sites et l'usage actuel et/ou prévisible du site et de ses alentours, la gestion des sites pollués n'étant pas de restaurer le site dans son état originel mais de le rendre apte à l'usage défini. La méthode de gestion des sites et sols pollués est basée sur un système de sélection en plusieurs étapes. Les deux principales étapes de sélection sont l'évaluation simplifiée des risques (ESR) et l'évaluation détaillée des risques (EDR). L'ESR a pour but de déterminer les sites qui a priori ne posent pas de problème, ceux qui doivent faire l'objet d'une surveillance et ceux qui devront faire l'objet d'une étude plus approfondie. L'EDR s'applique aux sites classés dans la dernière catégorie. Elle a pour but de quantifier les risques pour les différentes cibles et de déterminer une stratégie de réhabilitation, qui peut se traduire notamment par la définition d'objectifs de dépollution.

Analyzing the relationship between environment and health has become a major preoccupation for public health in France as evidenced by the national action plans for health and environment. The aim of the study is to develop a spatial stochastic multimedia exposure model for detecting vulnerable populations and analyzing exposure determinants at a fine resolution and regional scale. A multimedia exposure model was developed by INERIS to assess the transfer of substances from the environment to human. The RESPIR project adds a spatial dimension by linking a GIS (Geographic Information System) to the model. Tools are developed using modeling, spatial analysis and geostatistic methods to build interesting variables on a 1 km2 regular grid. As application, INERIS performed a risk assessment of exposure to metals (cadmium, lead and nickel). The modeling was performed on a region of France (Nord-Pas-de-Calais). The considered exposure pathways include inhalation and ingestion. The two largest risk values correspond to an ancient industrial site (Metaleurop) and to the Lille city agglomeration. In these areas, cadmium, vegetation ingestion and soil contamination are the principal determinants of the computed risk. ; Le constat des inégalités environnementales et la reprise de la thématique dans les politiques publiques (axe prioritaire du second Plan national santé environnement) nécessitent la construction d'outils de diagnostic pour orienter les mesures de gestion permettant de contrôler ou de réduire les expositions en vue de garantir un niveau de « dégradation » et de risque non préoccupant. L'objectif de cette étude est de construire, dans un système d'information géographique (SIG), des bases de données environnementales spatialisées par milieu au niveau régional. Ces bases de données sont utilisées pour estimer l'exposition des populations à différents polluants. L'étude vise à identifier des zones de surexposition potentielle des populations aux polluants chimiques et leurs déterminants (types de polluant, voies ...

Analyzing the relationship between environment and health has become a major preoccupation for public health in France as evidenced by the national action plans for health and environment. The aim of the study is to develop a spatial stochastic multimedia exposure model for detecting vulnerable populations and analyzing exposure determinants at a fine resolution and regional scale. A multimedia exposure model was developed by INERIS to assess the transfer of substances from the environment to human. The RESPIR project adds a spatial dimension by linking a GIS (Geographic Information System) to the model. Tools are developed using modeling, spatial analysis and geostatistic methods to build interesting variables on a 1 km2 regular grid. As application, INERIS performed a risk assessment of exposure to metals (cadmium, lead and nickel). The modeling was performed on a region of France (Nord-Pas-de-Calais). The considered exposure pathways include inhalation and ingestion. The two largest risk values correspond to an ancient industrial site (Metaleurop) and to the Lille city agglomeration. In these areas, cadmium, vegetation ingestion and soil contamination are the principal determinants of the computed risk. ; Le constat des inégalités environnementales et la reprise de la thématique dans les politiques publiques (axe prioritaire du second Plan national santé environnement) nécessitent la construction d'outils de diagnostic pour orienter les mesures de gestion permettant de contrôler ou de réduire les expositions en vue de garantir un niveau de « dégradation » et de risque non préoccupant. L'objectif de cette étude est de construire, dans un système d'information géographique (SIG), des bases de données environnementales spatialisées par milieu au niveau régional. Ces bases de données sont utilisées pour estimer l'exposition des populations à différents polluants. L'étude vise à identifier des zones de surexposition potentielle des populations aux polluants chimiques et leurs déterminants (types de polluant, voies d'exposition, classes de population à risque) par l'analyse des variations de l'indicateur environnemental. Un modèle multimédia d'exposition est utilisé pour le calcul des doses d'exposition de populations cibles liées à l'ingestion de produits d'alimentation, d'eau de consommation, et à l'inhalation de contaminants atmosphériques. Utilisant les équations de transfert et l'architecture du modèle développé par l'INERIS (Modul'ERS), la composante spatiale a été apportée à l'outil de calcul par son couplage avec un SIG. Pour cette étude, le modèle évalue la dose journalière d'exposition pour des mailles de 1 km2 sur l'ensemble de la région Nord - Pas-de-Calais.

International audience ; The study explores spatial data processing methods and the associated impact on the characterization and quantification of a combined health risk indicator at a regional scale with fine resolution. To illustrate the methodology of combining multiple publicly available data sources, we present a case study of the Lorraine region (France), where regional stakeholders were involved in the global procedures for data collection and data processing. Different indicators are developed by combining technical approaches for assessing and characterizing human health exposure to chemical substances (in soil, air and water) and noise risk factors. The results allow identification of pollutant sources, determinants of exposure, and potential hotspot areas. A test of the model's assumptions to changes in sub-indicator spatial distribution showed the impact of data transformation on identifying more impacted areas. Cumulative risk assessment enable the combination of quantitative and qualitative evaluation of health risks by including stakeholders in the decision process, helping to define a subjective conceptual analysis framework or assumptions when uncertainties or knowledge gaps exist. ; Le Plan national santé environnement (PNSE) vise à prendre en compte, de façon pérenne, la santé environnementale dans les politiques publiques. Ainsi, les actions des PNSE sont développées selon deux axes structurants : • réduire les expositions responsables de pathologies à fort impact sur la santé ; • réduire les inégalités environnementales.

International audience ; The study explores spatial data processing methods and the associated impact on the characterization and quantification of a combined health risk indicator at a regional scale with fine resolution. To illustrate the methodology of combining multiple publicly available data sources, we present a case study of the Lorraine region (France), where regional stakeholders were involved in the global procedures for data collection and data processing. Different indicators are developed by combining technical approaches for assessing and characterizing human health exposure to chemical substances (in soil, air and water) and noise risk factors. The results allow identification of pollutant sources, determinants of exposure, and potential hotspot areas. A test of the model's assumptions to changes in sub-indicator spatial distribution showed the impact of data transformation on identifying more impacted areas. Cumulative risk assessment enable the combination of quantitative and qualitative evaluation of health risks by including stakeholders in the decision process, helping to define a subjective conceptual analysis framework or assumptions when uncertainties or knowledge gaps exist. ; Le Plan national santé environnement (PNSE) vise à prendre en compte, de façon pérenne, la santé environnementale dans les politiques publiques. Ainsi, les actions des PNSE sont développées selon deux axes structurants : • réduire les expositions responsables de pathologies à fort impact sur la santé ; • réduire les inégalités environnementales.

International audience ; The study explores spatial data processing methods and the associated impact on the characterization and quantification of a combined health risk indicator at a regional scale with fine resolution. To illustrate the methodology of combining multiple publicly available data sources, we present a case study of the Lorraine region (France), where regional stakeholders were involved in the global procedures for data collection and data processing. Different indicators are developed by combining technical approaches for assessing and characterizing human health exposure to chemical substances (in soil, air and water) and noise risk factors. The results allow identification of pollutant sources, determinants of exposure, and potential hotspot areas. A test of the model's assumptions to changes in sub-indicator spatial distribution showed the impact of data transformation on identifying more impacted areas. Cumulative risk assessment enable the combination of quantitative and qualitative evaluation of health risks by including stakeholders in the decision process, helping to define a subjective conceptual analysis framework or assumptions when uncertainties or knowledge gaps exist. ; Le Plan national santé environnement (PNSE) vise à prendre en compte, de façon pérenne, la santé environnementale dans les politiques publiques. Ainsi, les actions des PNSE sont développées selon deux axes structurants : • réduire les expositions responsables de pathologies à fort impact sur la santé ; • réduire les inégalités environnementales.

Following the wreck of the oil tanker ERIKA off the north‐west coast of France in December 1999, cleaning up of the beaches involved considerable work, which in any case could not be perfect. This raised the question of the short‐ and long‐term health risks for the future bathers related to the toxicity of the remaining oil polycyclic aromatic hydrocarbons (PAHs). This risk assessment study was conducted to help health authorities plan risk management policies and inform the public. Thirty‐six beaches were selected, representing a sample of the most frequently encountered topographic and beach usage situations; seven "control" beaches, unspoiled by ERIKA, were also investigated. Samples of water and sand were taken from each site, as well as from the surface of rocks. The 16 PAHs selected by the U.S. EPA were quantified in each environment. Several scenarios of exposure were contemplated: (1) a child between 2 and 4 years accidentally ingesting a small ball of fuel, (2) a child daily exposed throughout his holiday‐time stay, (3) an adult (including a pregnant woman) spending his/her holidays on the coast, (4) an adult working on the beach, (5) and an adult practicing water sports. Among the available and significant toxicological values, the most conservative ones were selected for computing risks.The sand and water, after decontamination, were slightly polluted (respectively, 7.8 μg/kg and 23.3 ng/l of total 16 PAHs), with values similar to those found in the control beaches. By contrast, the rocky areas in some places were still highly polluted (up to 23 mg/kg on the surface layer).No lethal risk was found for a young child who had accidentally ingested a small ball of fuel. The life‐long excess risks for skin cancer and for all other cancers were about 10−5 in scenarios including contact with the polluted rocks. In all other cases, excess risks were considerably lower. The hazard quotient for teratogenic effects was very small, except in scenarios where pregnant women would walk among rocks containing high pollution levels.In conclusion, exposure was mainly associated with polluted water among children, and with spoiled rocks for adults. Despite uncertainties, mainly dealing with the prediction of long‐term risks following a short‐term exposure, this study showed that beaches where pollution was no longer visible after decontamination did not entail any significant health risks and could be opened to the public.